Peu de genres mettent en avant les racines rythmiques de la musique africaine avec autant d’ardeur que le ndombolo, un sous-genre du soukouss qui se distingue par ses tempos élevés, calibrés pour la danse. En tant que représentant de l’ère moderne du genre, Fally Ipupa a ramené le ndombolo sur le devant de la scène avec la sortie de son single « The Original » en 2014, ravivant l’amour pour les sons locaux grâce à une fusion avec des ambiances pop contemporaines. « Le ndombolo soukouss combine ces deux genres pour créer un style musical rythmé et dansant, avec des paroles généralement en lingala, une des langues nationales de la RDC », déclare la superstar congolaise à Apple Music. « Les chansons soukouss de ndombolo sont souvent des hymnes à l’amour, à la danse et à la fête, avec des thèmes qui abordent la vie quotidienne des gens. » En explorant ces thèmes, les sons ndombolo aident non seulement les Centrafricains de la diaspora à se connecter avec leur héritage, mais aussi à approfondir les liens des gens à l’intérieur et à l’extérieur du continent. Comme l’explique Fally, « le ndombolo soukouss a grandement influencé la façon dont la nouvelle génération d’artistes congolais et africains créent de la musique. Tout d’abord, le rythme rapide et dansant du ndombolo soukouss a été repris dans de nombreux styles de musique africaine contemporaine, notamment le coupé-décalé ivoirien, l’afrobeat nigérian, le kuduro angolais et bien d’autres. Cette influence se répercute également dans la manière dont les artistes intègrent la danse et les mouvements corporels dans leurs performances scéniques. » Pour célébrer les inspirations durables de la musique ndbombolo sur les paysages sonores musicaux modernes, Fally Ipupa a rassemblé une collection des plus grands succès du genre, dont des morceaux de Wenge Musica, Koffi Olomide, Extra Musica, Quartier Latin, Awilo Longomba, et plus encore. Vous entendez quelque chose qui vous captive ? Ajoutez le titre à votre bibliothèque.