CrasH Talk

CrasH Talk

Le succès colossal du simple « THat Part » a su faire patienter les fans de ScHoolboy Q durant les trois années qui ont séparé les parutions de Blank Face LP et de CrasH Talk. Plutôt que de tenter un autre mégasuccès pour les clubs, Q a choisi ici de pleinement exploiter son talent de conteur. Le MC de Los Angeles met en valeur sa voix rauque et passionnée afin de décrire la vie dans la rue qu’il a connue (« Tales »), sa perspective en tant qu’homme noir aux États-Unis (« Black Folk ») et ses aventures romantiques (« CHopstix », « Lies »), tout en ajoutant une nouvelle facette au personnage de superhéros du ghetto qu’il incarne depuis ses débuts (« Gang Gang », « Die Wit Em »). Le débit de Q est d’un naturel agressif et il a de la difficulté à polir ce côté brut, même lorsqu’il rêvasse au sujet de son avenir avec sa tendre moitié sur « Drunk ». En comparaison, des morceaux comme « Numb Numb Juice » et « 5200 », où il est des plus opiniâtres, semblent carrément cathartiques. Quoi qu’il en soit, on sent Q parfaitement à son aise tout au long de CrasH Talk. D’ailleurs, il l’affirme haut et fort sur « Attention » lorsqu’il déclare : « I can easily tell my story now and climb from this moment » (librement : « Maintenant, je peux facilement raconter mon histoire et aller toujours plus haut »), après avoir énuméré les légendes du rap et les gens de son entourage qui l’ont encouragé.

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