La formation californienne Sublime a conservé une attitude punk abrasive malgré le succès commercial, offrant des pièces ska et reggae dont les rythmes tropicaux sautillants irradient de joie. • Les spectacles du groupe sont déjà populaires dans la communauté du surf et du skate quand il lance 40oz. to Freedom (1992) sur sa propre étiquette. • Propulsé par les radios de Los Angeles, le trio fait paraître Robbin’ the Hood (1994), une explosion de vie où l’appétit pour les plaisirs adolescents s’exprime furieusement sur des beats ska, reggae et hip-hop. • En 1996, leur album éponyme s’impose au grand public, avec des chansons comme « Santeria », « Wrong Way » et surtout « What I Got », célébration d’un mode de vie décontracté, qui atteint le sommet du Billboard alternatif. • Le chanteur et guitariste Bradley Nowell étant décédé deux mois avant la sortie de Sublime, le groupe se dissout. Il renaît sous le nom de Sublime With Rome, dont fait partie le bassiste de la formation originale. • Porté par la vague du punk californien des années 90 (Green Day, The Offspring), Sublime devient une influence importante dans cette région, comme en témoigne la reprise de « Doin’ Time » par Lana Del Rey.